Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
D'UN TROPIQUE A L'AUTRE... Carnet de voyage d'une tribu prête pour de nouvelles aventures... au Maroc !
9 mai 2011

Se déplacer, d'un moyen à l'autre

Voyager consistant à se déplacer d'un endroit à l'autre, il faut inévitablement envisager un moyen de déplacement. Et quand le voyage doit être prévu pour huit personnes qui souhaitent rester ensembles, il convient d'envisager les alternatives envisageables.

Le train, l'avion, le bus ayant pour vocation l'embarquement de nombreux passagers ne posent pas de problème particulier sinon que nous devions réserver aux mêmes horaires et sur les mêmes compagnies pour avoir la certitude de partir et d'arriver ensemble. Une question qui ne se serait pas posée dans les temps lointains où le voyage à pied était le seul voyage imaginable.

...

DSC02617

Impossible d'oublier le lent cheminement de ces paysans berbères perchés sur leurs ânes. Nous les avons croisés, nous les avons doublés. Ils étaient seuls ou en famille. Il y avait un seul âne ou plusieurs. Le pas de l'âne étant le même que celui de l'homme, il n'est pas question de vitesse, mais de fatigue. Celui qui est sur le dos de l'autre se repose. L'enfant peut dormir sur le dos celle qui le porte, l'homme peut somnoler lors de son voyage à dos d'âne... Parfois l'âne transportait du fourrage, les femmes et les enfants qui l'accompagnaient aussi, alors... ensembles, il marchaient...

...

En sortant de l'aéroport de Rabat, nous savions que nous aurions l'obligation de payer "très cher" le taxi pour aller dans la ville. Nous avions cependant modéré notre "désespoir" après avoir acquitté le car Air France qui nous avait conduit de Montparnasse à Roissy CDG.

En effet, nous savions que nous aurions moins à payer pour quatre personnes dans un "grand taxi spécial aéroport" que pour deux personnes dans un bus "spécial Air France Paris". Tout est toujours une question de relativité!

:-)

Après quelques heures immergés dans la medina, nos points de repères sont devenus plus "locaux", d'autant plus que les "petits taxis" de Rabat acceptaient sans problème de rouler au compteur. Il ne fallait pas moins de trois "petits taxis" pour déplacer notre troupe car nous n'avons jamais réussi à dépasser le nombre "légal" de trois personnes par "petit taxi".

Pour rejoindre la gare, le matin du départ pour Fès, Xa. s'est royalement permis de négocier deux "grands taxis" pour "un bon prix" afin que nous puissions embarquer nos six valises et autant de petits sacs... C'est dire à quel point nous étions déjà rentrés en plein dans la vraie vie de là-bas.

;-)

A la gare de Fès, nous avons été assaillis par des chauffeurs de "grands taxis". Tandis que nous commencions à commencer de penser à discuter, une estafette "ronda" vint se planter au milieu, se faisant copieusement, que dis-je ? ... vertement, apostropher par les taximen. Mais les affaires étant les affaires, notre bonhomme ne se démonta point, il proposait de nous embarquer à huit avec nos bagages pour le prix proposé par un "grand taxi", donc pour la moitié de ce qui nous pendait au nez... Ni une ni deux, nous avons sauté dans son véhicule, les deux hommes mal assis sur le siège de devant, les femmes et les enfants sur la banquette arrière, les bagages dans l'immense coffre : direction la médina !

Ahmed, le majordome de la maison Dar Gnaoua nous attendait, accompagné de deux "tireurs/pousseurs" avec leurs chariots. Nos bagages furent ainsi transportés tandis que nous avons suivi à pied à travers un dédale de ruelles. Nous ne sommes donc pas rentrés dans la médina incognito, notre casquette de touristes tout frais était en place!

;-)

Les jours suivants, nous avons déambulé "by foot" à travers la vieille ville. Nous (M. et moi-je) qui la connaissions si bien, cherchions nos repères afin de nous y re-trouver. Les débuts furent tâtonnants mais couronnés de succès puisque très vite, notre GPS interne pouvait faire les liens indispensables et nous envoyer sur les grandes voies pour rejoindre la bonne porte à la bonne heure.

Dans cette ville très touristique, l'usage du compteur pour les "petits taxis" est assez aléatoire. D'autant plus lorsque la troupe était au complet. Plus d'une fois, nous avons dû accepter le tarif "touristique" et unique et non négociable de 20 dirhams alors qu'il en coûtait normalement 7 àu 8 dirham pour la course... Mais comme un chauffeur nous l'a fait remarquer sans délicatesse : "le compteur, c'est pour le peuple!"

Yeahhhhh... Touristes nous étions! LOL

Pour visiter les alentours de Fès, pour aller à Méknès et Volubilis, nous avons choisi le transport en "grand taxi", c'est véritablement le plus agréable dans la mesure où on accepte de faire abstraction de ce que l'on nomme "sécurité" en France. (voir "libertés..." à ce sujet) et à cette occasion, nous avons fait une belle rencontre avec Mostapha... ce sera l'objet d'un prochain billet!

Et puis, nous sommes partis dans le sud !Nous n'avons eu aucun problèmes pour louer des voitures. Cerise sur le gâteau, notre petite princesse A. a pu retrouver le confort du siège auto "spécial enfant" et les "grands" le bonheur de voyager en sécurité, bien attachés avec des ceintures coulissantes "normales"!

;-)

...

DSC02545

Là-bas, de l'autre côté des Atlas, en arrivant dans Erachidia, notre surprise fut grande ! La route principale était comble, la circulation était difficile, la population entière était en mouvement... Les vélos étaient les rois! Des vélos de toutes les couleurs, de toutes les formes; des vélos sans aucun sexe apparent; des vélos par centaines... Des hommes en djellaba ou en costume, des étudiant hilares, des jeunes filles bien voilées, des femmes en habit traditionnel, des vieillards en équilibre instable, des enfants sur des vélos d'enfants, des filles sur des vélos d'homme, des hommes enfourchant des cadres féminins, nous avons tout vu. Les villes du sud sont des villes cyclables et cyclistes. Aux heures de pointe, les voitures doivent se frayer un chemin au milieu des deux-roues insouciants, roulants à peine plus vite que le pas des ânes...

La surprise était de taille, amusante, presque fascinante. Mon imagination s'embarquait vivement, voyant déjà quelques benne magique s'entrouvrir au dessus de chaque village pour déverser un flot de bicyclettes et lancer ainsi une mode nouvelle, parfaitement adaptée et tout à fait écologique !

:-)))

...

Après avoir ainsi visité la pays, le retour par le train vers Rabat, le "grand taxi" vers l'aéroport ne furent que formalités faciles et bien ordonnées. L'expérience facilite toujours tout !

Pfiouuuuuu... De retour en France, nous avions de longues heures d'attente entre le débarquement d'avion et le départ du TGV... Pas de stress non... Mais une certaine hâte à retrouver nos pénates, OUI! LOL...

Les voyages, quelle aventure! ;-)

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité