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D'UN TROPIQUE A L'AUTRE... Carnet de voyage d'une tribu prête pour de nouvelles aventures... au Maroc !
8 mai 2011

Impressions en vrac

Avant de revenir en détails sur les aventures les plus extraordinaires, il me fallait tracer une rapide esquisse de ces quinzes jours marocains.

Il est bien possible que, par mon boulot, je sois plus que toute autre sensible à ces contrastes qui font naître à la vie.

 

DSC02025

 

Ce voyage, nous l'avions imaginé ainsi, tout en contrastes.

Des logements aux paysages en passant par les moyens de transport, nous avons navigué entre luxe et simplicité. J'ai été amusée par les commentaires des enfants qui avaient tendance à trouver "tout bien". Sans doute, l'important pour eux était-il que nous soyons ensembles ?

Première étape, une auberge de jeunesse proche de la vieille ville. Comme prévu, nous disposons d'un coin du dortoir pour nous tous. 

DSC01881

 

En visitant Rabat, nous avons apprivoisé les petits taxis et arrêté de faire du calcul mental "pour savoir combien ça fait en euros". Avec deux semaines marocaines à vivre, il fallait réussir à tenir le budget en monnaie locale. Pourtant, aux yeux de certains commerçants marocains nous sommes toujours restés des touristes aux poches remplies d'euros... 
C'est dans cette auberge que nous avons eu le plaisir de déguster l'unique véritable couscous marocain du séjour, celui qui est servi dans un grand plat, au milieu de la table afin que chacun puisse manger (avec les doigts ou à la cuillère) la part qui est devant lui. Toutes les autres fois, même au fond du désert, nous avons eu droit à la tradition française : assiette individuelle, couteau, fourchette et cuillère... 

 


couscous_rabatPhoto A-S F.


Nous attendions Fès avec impatience. Afin de vivre "en famille" et en liberté, nous avions réservé une maison : Dar Gnaoua. Après avoir tassé nos huit personnes sur les deux banquettes du véhicule qui nous avait embarqué à la gare, nous sommes arrivé à la porte (bab) de la vieille ville. Les enfants commençaient à comprendre qu'il n'y avait pas de soucis à se faire au sujet des ceintures de sécurité, elles n'existent pas!

La maison est magnifique. Proche des grands axes touristiques, elle est située à quelques pas d'un souk alimentaire très bien achalandé. Pour la vie de notre groupe, c'était un critère d'excellence, permettant de préparer les repas les mieux adaptés à nos différences. Un billet sera certainement entièrement consacré à nos savoureuses aventures alimentaires.

C'est de la terrasse que se mesurent les différences, les paradoxes et les associations. Changeant avec la lumière, les sons qui montent de la ville dansent entre le jour et la nuit. Les terrasses sont comme autant de livres ouverts à tous les sens.

 

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Le vendredi, tandis que le monde occidental avait les yeux rivés sur la monarchie d'outre-manche, nous étions dans l'effervescence de l'arrivée du Roi Mohammed VI dans "notre médina", à "notre" porte. Après un tour dans le quartier, il était impossible de ne pas voir quel serait son trajet. Certaines ruelles étaient pavoisées et quasi désertes. De nombreux gardes étaient en attente dans les recoins. Nous sentions monter la liesse et nous décidions X et moi de nous y abandonner. Alors, au milieu des habitants du quartier, au premier rang des badauds, nous avons attendu. Nous avons pu juger de l'organisation parfaite, douce et tranquille. Enfin, le roi est passé. Il nous restait à traverser la foule, à trouver un passage, à nous faufiler sans trébucher sur les multiples obstacles pour enfin marcher dans les ruelles plus calmes et rejoindre la maison. Eux, les autres, étaient monté sur la terrasse afin de regarder... De loin.
Pour la première fois de ma vie, j'ai participé à ce mouvement qui entoure le passage d'un souverain. C'était un grand moment.

 

En descendant dans le sud que nous avons touché des yeux ce qui fait le charme de ce pays : le contraste en toutes choses.

DSC02737 photo M.T.


En passant des verdoyants paysages du moyen atlas à la rigueur désertique du haut Atlas, les sommets enneigés nous indiquent le nord tandis que nous attendons de fouler les sommets dunaires de l'Erg Chebbi. En une seule journée, nous sommes passés de l'effervescence incessante de la médina au silence du désert.

Et, même au désert la vie joue. Dans chaque palmeraie, la verdure est nourricière, l'eau coule soigneusement canalisée entre ombres et lumières.

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Quelques jour de plus au désert auraient sûrement ravi notre petite troupe. Nous ne savions pas que le logement serait de cette qualité, permettant de réellement profiter de l'environnement. Les meilleures publications prédisaient des "nids à touristes" infestés de faux guides envahissants. Nous n'avons trouvé que calme et tranquilité.

Dès  jeudi, le retour était amorcé, il fallait commencer à envisager la fin du séjour. Après des heures de route, un bon hôtel nous attendait près de la gare de Fès. A Rabat, nous avons facilement trouvé un hôtel modeste. Datant des années 20, il avait dû connaitre son heure de gloire. Notre vieux "guide du routard" le classait encore correctement dans les années 2000. Depuis, il n'a donc fait que vieillir, mais parfaitement propre, il nous a permis de passer une dernière nuit réparatrice.

Hier matin, nous embarquions pour la France.

Hier soir, nous dormions dans nos lits.

Tant de souvenirs restent à raconter... 

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